En bref : • Pour devenir chauffeur de taxi, il faut obtenir le CCPCT (Certificat de Capacité Professionnelle de Conducteur de Taxi) délivré par la préfecture. • Les prérequis incluent un permis B depuis 3 ans, une visite médicale, un casier judiciaire vierge et une formation aux premiers secours. • La formation dure 3 à 6 mois (200-400 heures) et coûte environ 2 000 euros, avec des aides possibles pour les demandeurs d'emploi. • Après certification, plusieurs options s'offrent aux chauffeurs : devenir artisan taxi, salarié, indépendant locataire ou sociétaire de coopérative. • Une assurance spécifique pour taxi est obligatoire pour exercer cette profession. |
Figure-vous que pendant que les VTC d’Uber envahissent nos rues, le bon vieux taxi résiste encore et toujours. Un métier encadré, respecté, mais qui demande une formation solide. Vous avez déjà pensé à tenir le volant d’un de ces véhicules emblématiques qui sillonnent nos villes ? Découvrons ensemble comment rejoindre cette profession pas comme les autres.
La route vers le métier de chauffeur de taxi
Contrairement aux VTC, le métier de chauffeur de taxi est strictement encadré. J’ai rencontré Michel la semaine dernière, chauffeur depuis 15 ans à Lyon, qui me confiait : « C’est un vrai parcours du combattant, mais ça en vaut la peine ». Et il a raison !
Pour devenir taxi, pas de raccourci possible. Vous devrez obtenir le fameux CCPCT (Certificat de Capacité Professionnelle de Conducteur de Taxi), délivré par la préfecture du département où vous souhaitez exercer.
Les prérequis indispensables
Avant même de penser à la formation, quelques conditions sont à remplir :
- Avoir le permis B depuis au moins 3 ans (donc être âgé d’au moins 21 ans)
- Passer une visite médicale obligatoire
- Posséder un casier judiciaire vierge (bulletin n°2)
- Ne pas avoir commis d’infractions graves au code de la route
- Être titulaire de la formation « Prévention et secours civiques de niveau 1 »
Vous voyez, c’est sérieux ! On ne confie pas le transport de personnes à n’importe qui. Et c’est tant mieux, non ?
La formation : un passage obligé
Ah, la formation ! Un moment intense qui peut durer entre 3 et 6 mois, pour un total de 200 à 400 heures d’apprentissage. Vous avez le choix : tenter l’aventure en candidat libre ou rejoindre une formation collective (ce que je vous conseille, entre nous).
Étape de l’examen | Contenu | Objectif |
---|---|---|
Épreuve nationale | Français, code de la route, gestion, réglementation | Vérifier les compétences générales |
Épreuve départementale | Connaissance du territoire, mémorisation d’adresses, localisation d’administrations | Tester la connaissance du terrain local |
Pensez à votre budget : cette formation coûte environ 2 000 euros. Ce n’est pas donné, mais considérez-le comme un investissement sur votre avenir professionnel. D’ailleurs, certaines aides existent pour les demandeurs d’emploi, renseignez-vous auprès de Pôle Emploi !
Après l’obtention du CCPCT : les choix qui s’offrent à vous
Une fois votre carte professionnelle en poche, plusieurs chemins s’ouvrent. C’est comme dans un jeu vidéo, vous débloquez plusieurs options :
- Artisan taxi : vous êtes votre propre patron, avec votre licence (attention, elles sont chères !)
- Salarié : vous travaillez pour une compagnie, avec des horaires fixes mais moins de tracas administratifs
- Indépendant locataire : vous louez une licence et un véhicule
- Sociétaire de coopérative : vous partagez les coûts avec d’autres chauffeurs
J’ai discuté avec Sophie, qui a choisi la voie d’artisan après 5 ans comme salariée : « C’était intimidant au début, mais maintenant je gère mon temps comme je veux. Je peux m’occuper de mes enfants entre les courses chargées. »
N’oubliez pas l’ultime étape : souscrire une assurance spécifique pour taxi. C’est obligatoire et ça vous protège en cas de pépin. Les assurances classiques ne couvrent pas l’activité professionnelle de transport de personnes, attention à ce détail qui peut coûter cher !
Conclusion
Alors, tenté par l’aventure du taxi ? C’est un métier de rencontres, d’histoires et de liberté relative. Imaginez toutes ces conversations que vous aurez, ces quartiers que vous découvrirez sous un nouveau jour… Et puis, qui sait, peut-être serez-vous le chauffeur de taxi qui me racontera sa reconversion lors de mon prochain trajet vers l’aéroport ?